Questions et réponses pour des vacances en temps de coronavirus

Quel est le moyen de transport le plus recommandé ? Tout sera-t-il compris dans les hôtels ? Quel type d’assurance voyage est le plus approprié ? Maintenant que l’état d’alerte est terminé et que l’été vient de commencer, voici tout ce que vous devez savoir sur les voyages, les loisirs et le tourisme si vous prévoyez une escapade.

L’été a commencé, l’état d’alerte a pris fin, après un peu plus de deux mois. Avant le début des vacances, nous répondons à une vingtaine de questions que tout voyageur se pose alors qu’il y a encore une pandémie mondiale à cause du covid-19.

Dois-je annuler un voyage prévu pour juillet, août ou septembre ?

Cela dépend de la destination. Le coronavirus est actuellement très actif sur le continent américain : les États-Unis sont le pays où le covid-19 fait le plus de victimes dans le monde ; le Brésil, l’épicentre de l’épidémie en Amérique latine, occupe la troisième place, et le Mexique est clairement en hausse. Elle se développe également en Asie du Sud et l’Afrique n’est pas le continent le plus durement touché, mais la pandémie semble s’accélérer et les systèmes de santé de la plupart de ses pays sont très fragiles. Si vous avez réservé vos vacances auprès d’une agence, vérifiez auprès d’elle que vous n’avez aucun doute sur la situation de votre destination. Sachez que certains pays ont ouvert leurs frontières mais imposent une quarantaine de deux semaines aux voyageurs. C’est le cas du Royaume-Uni, qui a annoncé qu’il maintiendrait la mesure au moins jusqu’au 29 juin.

Quels pays restent fermés aux touristes étrangers ?

L’Afrique du Sud a annoncé qu’elle n’acceptera pas de touristes internationaux avant 2021; le Sri Lanka ouvrira ses aéroports en août, avec des restrictions (les visiteurs devront séjourner dans les hôtels figurant sur le site web touristique du pays asiatique et subir un test PCR 72 heures avant le vol, ou un à l’arrivée), et l’Argentine a fermé les vols commerciaux jusqu’en septembre. En général, les pays touchés par la troisième vague de la pandémie n’ont pas encore déterminé quand ils rouvriront leurs frontières.
Ceux de l’espace Schengen (26 pays européens) ont ouvert en même temps le 21 juin (et il n’y a plus besoin de quarantaine, sauf au Royaume-Uni). Et la frontière espagnole avec le Portugal sera rouverte le 1er juillet.
Mais il est important de vérifier les particularités de chaque pays avant de s’y rendre. La Grèce, par exemple, soumettra tous les passagers arrivant d’Espagne, d’Italie et des Pays-Bas à un test de dépistage du coronavirus.

Y aura-t-il un passeport sanitaire précisant si le virus a été transmis ou non ?

Lorsqu’un vaccin est découvert, le voyageur peut certifier qu’il a été vacciné et qu’il est immunisé contre le coronavirus, éventuellement par voie télématique, au moment de la réservation. Il s’agirait de la version numérique du carnet de vaccination jaune qui existe depuis 30 ans et que certains pays exigent pour entrer sur leur territoire.
Mais il n’existe pas encore de vaccin et l’Organisation mondiale de la santé rejette le passeport immunitaire (qui indique qu’une personne a ou n’a pas contracté le virus) parce qu’il n’y a pas de preuve scientifique du risque d’une seconde infection : les tests qui détectent les anticorps ne sont pas non plus totalement fiables, et cela pose également des problèmes de respect de la vie privée, voire de discrimination.

Quels sont les types de voyages les plus recommandés ?

Celles qui impliquent des activités de plein air, des espaces ouverts et peu de surpeuplement. L’écotourisme, le tourisme actif, de nature, qui se déplace en vélo, en voiture ou en autocaravane et va dormir dans une maison rurale de location complète (non partagée avec d’autres hôtes). La demande de camping-cars a augmenté de 30 % par rapport à l’année dernière, tandis que la demande de camping-cars a atteint 60 %, au point que le mot « camping-car » a été le troisième plus recherché dans la catégorie des véhicules à moteur au cours du mois de mai.

Existe-t-il un moyen de transport dans lequel il est plus sûr de voyager ?

Le véhicule privé, occupé par des personnes qui vivaient ensemble à la même adresse pendant l’enfermement. Dans tous les cas, il est conseillé d’être extrêmement propre, en particulier dans les zones à risque (parce que nous les touchons davantage) telles que les rétroviseurs, les commandes de la radio ou de l’écran tactile, le volant, le contact, la clé, le levier de vitesse et le frein à main, le bouton, le volant et la grille de climatisation, le réglage de la position du siège et des vitres, ou la ceinture de sécurité.

Les avions, les trains et les navires ont-ils pris des mesures supplémentaires ?

Les avions et les trains peuvent être occupés à 100 %.
Dans l’avion, les gels hydro-alcooliques seront à l’ordre du jour ; les protocoles de désinfection seront intensifiés, la plupart des services à bord seront éliminés et le personnel navigant sera testé et portera des masques. Les compagnies aériennes rappellent également aux passagers qu’ils doivent les utiliser pendant le vol et qu’ils doivent les rapporter de chez eux.
Dans les TGV et les trains longue distance, les services de restauration sont supprimés et aucune presse ni aucun casque n’est distribué.

Est-il possible de transporter du gel hydroalcoolique dans les bagages à main ?

La réglementation de l’Union européenne sur le transport de liquides dans les bagages à main est toujours en vigueur. Vous ne pouvez donc transporter que du gel hydroalcoolique dans des conteneurs individuels de 100 millilitres maximum.

Quel est le type d’assurance voyage le plus approprié à souscrire ?

Le plus recommandable est d’en engager un qui inclut parmi ses nouvelles couvertures la situation actuelle du coronavirus. Certaines compagnies d’assurance ont supprimé le covid-19 de leurs exclusions, en l’incluant et en le traitant comme une autre maladie, afin qu’il soit couvert. Selon la compagnie, l’assurance couvrirait une hypothétique annulation de voyage principalement due à deux causes : infection confirmée par un test PCR et décès d’un parent dû au coronavirus.
Il couvrirait également le paiement des frais médicaux, chirurgicaux, pharmaceutiques et d’hospitalisation dérivés (dans la limite fixée dans les conditions particulières), la perte de transport et, en dernier lieu, le rapatriement.

Une assurance médicale nous couvre-t-elle en cas de pandémie ?

Ce qui a été dit dans la section précédente sur l’assurance voyage s’applique également à l’assurance médicale : le covid-19 doit être expressément inclus comme une autre maladie dans la police, et non dans la clause de pandémie.
Si nous voyageons en Europe, la carte européenne d’assurance maladie (gratuite) garantit des prestations de santé en cas de maladie due à un coronavirus. Le voyageur doit vérifier pour quelles destinations il est valable et voir en détail les règles et procédures de chaque autorité sanitaire. Vous devez également savoir que les soins médicaux ne sont pas toujours gratuits et que, selon les pays, il peut vous être demandé de payer un montant fixe, une participation aux frais ou un pourcentage des coûts.

Les piscines et les spas seront-ils disponibles dans les hôtels et les campings ?

L’eau d’une piscine, bien traitée, est un désinfectant. Le problème est une possible agglomération à l’extérieur, dans la zone des chaises longues. Dès la phase 3, et déjà dans la nouvelle normalité, ce sont les communautés autonomes qui déterminent la capacité maximale autorisée dans leurs zones de baignade (comme dans les bars ou les restaurants). Toutes les piscines seront luxueuses, en référence à la distance de sécurité.
Il reste toutefois à voir si cette distance sera réduite à 1,5 mètre, ce qui correspond à la distance de sécurité interpersonnelle que le gouvernement a finalement établie dans la nouvelle normalité.

Est-il sûr de dormir dans une auberge où l’on partage une chambre avec des hôtes inconnus ?

Il est sûr tant que les recommandations pour le secteur sont suivies, ce qui inclut, par exemple, que les lits soient disposés de manière à ce qu’il y ait une distance minimale de deux mètres entre les têtes de chaque invité.
À l’intérieur de la chambre, les hôtes doivent garder la distance de sécurité et/ou porter un masque, chacun fera son propre lit (avec des vêtements que le logement donnera directement et individuellement, après les avoir bien nettoyés après le départ de l’hôte précédent) et ne touchera pas aux autres. Les chaussures doivent être conservées à l’extérieur de la pièce.