Casque moto homologué : tout ce que vous devez savoir pour choisir

norme casque moto

Tout d’abord et avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut savoir qu’un casque de moto, peu importe qu’il soit intégral ou modulable, est un élément indispensable pour tout conducteur de moto et de scooter sans lequel le conducteur risque de grosses pénalités ; en effet, on ne joue pas avec la sécurité !

Comment s’assurer de l’authenticité d’un casque homologué ?

Cela dit, l’homologation des casques de moto est une procédure qui consiste à indiquer que le casque manufacturé en question, répond parfaitement aux normes de fabrication et de sécurité mises en vigueur par les organismes compétents, on reconnaîtra donc un casque homologué à partir de certains critères bien précis.

Quels sont les critères d’homologation d’un casque de moto ?

Un casque, pour qu’il soit attesté « Homologué », doit obligatoirement comprendre et respecter dans sa fabrication les critères de poids et de taille, mais aussi des éléments de sécurité comme : un écran avec boucle de sécurité, un cache-écran et une platine de réglage de l’écran, un cache nez, une jugulaire, un système d’aération, un joint en mousse pour optimiser l’étanchéité sans être agressif pour la peau, sans oublier une calotte externe et interne. De par ces critères-là, le casque homologué confrère au motard un large champ de vision qui s’étale sur 180°, pour une vision irréprochable et sans gêne ; le cache-nez et les autres éléments à proximité de l’écran ne doivent en aucun cas obstruer le champ de vision ! Il est également à noter, que tout casque homologué doit obligatoirement être muni d’un système de verrouillage, soit : de type D, en boucle à crémaillère ou encore, en boucle à clips.

Comment peut-on reconnaître un casque homologué ?

Tout casque attesté « Homologué », respecte des normes précises établies entre les fabricants et l’état, dans le seul et unique but d’assurer la protection totale des motocyclistes ; en effet, de nombreuses normes ont été régies dans ce sens, on retrouve parmi elles :

  • La norme NF 73-305, elle n’est plus utilisée depuis les années 2000.
  • La norme ECE 22-04, qui a remplacé la précédente et qui concerne la géométrie et la colorimétrie des rétro-fléchisseurs.
  • La norme ECE 22-05, destinée au le contrôle de la géométrie, l’amortissement des chocs, la stabilité et la résistance, le système de retenue de l’écran et surtout un angle de vison adéquat.

Aussi, afin de distinguer l’authenticité d’un casque homologué, assurez-vous de trouver sur l’étiquette cousue sur la jugulaire les symboles suivants : la lettre E pour indiquer qu’il suit les normes de l’union Européenne, suivie d’un numéro de série et enfin, un numéro d’homologation correspondant à chaque pays, par ex : 1 pour l’Allemagne, 2 pour la France, 3 pour l’Italie, 4 pour les Pays-Bas, 5 pour la Suède, 6 pour la Belgique, 7 pour la Hongrie, 8 pour la république tchèque, etc.

Ces chiffes, vous les trouverez inscrits sur une ligne de couleur blanche, alors que la 2ème ligne comporte les numéros d’homologation débutant par 04 ou 05 relatifs à la norme d’homologation. Avec toutes ces informations, vous ne pouvez plus être dupé lors de votre choix de casque homologué !

Quelles sont les conditions d’une bonne homologation d’un casque de moto ?

En effet, pour qu’un casque de moto réponde à toutes les règles d’homologation pour la possibilité de commercialisation et de mise sur le marché, certaines conditions doivent être scrupuleusement respectées par les fabricants, parmi ces conditions :

  • Le casque homologué doit passer, après sa fabrication, par des tests de sécurité très pointilleux à l’exemple du test SHARP au Royaume-Uni.
  • S’assurer de l’attachement de la jugulaire du casque.
  • Le casque doit comporter toutes les étiquettes décryptées.
  • Le casque doit avoir des rétro-fléchisseurs sur tous ses côtés.
  • Le casque doit impérativement procurer un champ de vision large et net pour le conducteur.

Pour conclure cet article, il est important, en tant que conducteur, de respecter votre part de responsabilité et ne pas affliger des accusations à tort contre les fabricants pour vous couvrir, car comme nous le concevons tous, le fait de conduire des moteurs à deux roues expose à des risques accrus dont l’intégralité des causes se partagent entre bonne conduite avec respect du code de la route, et bien évidement, la qualité du masque de protection.